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]]>Le 27 septembre 2022 la population suisse se prononce sur le projet AVS 21. Est-ce que la reforme est inévitable, est-ce que nous devons augmenter l’âge de la retraite des femme? Est-ce que nous devons augmenter la TVA? La réponse est NON
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]]>En tant qu’apprenti.e.s, il est important de connaître ses droits, afin de pouvoir suivre une formation efficace qui t’ouvre les portes du monde professionnel sans pour autant sacrifier ton bien-être physique et moral. Voici quelques informations qui peuvent t’être utiles.
Si tu as un problème durant ton apprentissage, c’est important d’en parler. Cela peut comprendre, par exemple :
Dans tous ces cas, n’hésite pas à entrer en contact le plus vite possible avec ta conseillère ou ton conseiller en formation au sein du service de la formation de ton canton: OFPC (GE), DGEP (VD), SFP (JU), SFPO (NE), SFOP (VS).
Tu peux aussi contacter des associations professionnelles qui sont dans ta branche ou des syndicats, qui ont l’habitude de devoir étudier les situations où les employé.e.s et les employeur.euse.s ont des conflits.
Les informations données ci-dessus ne sont pas exhaustives. N’hésite donc pas à nous envoyer un message sur Instagram si tu as des questions !
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]]>L’article Vaud: Signez l’initiative pour des transports publics gratuits est apparu en premier sur Jeunes POP.
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]]>L’article Le Grand Conseil vaudois contre “Plus de droits pour les apprenti.e.s” est apparu en premier sur Jeunes POP.
]]>La pétition des Jeunes POP intitulée “Plus de droits pour les apprenti.e.s” munie de 434 signatures a été déposée en mars dernier auprès du Grand Conseil vaudois. Elle demande une meilleure formation de base sur les droits des apprenti.e.s ainsi que des contrôles non annoncés sur les lieux de travail de la part du canton et des syndicats afin que des mesures soient prises en cas de situation problématique. Les Jeunes POP sont allés récolter les paraphes devant les écoles professionnelles et se félicitent de l’accueil de la part des apprenti.e.s et des enseignant.e.s.
Le Grand Conseil vaudois a décidé de classer cette pétition par 67 voix contre 49 et 8 abstentions. La majorité des député.e.s considère qu’il n’y a pas matière à agir et a donc refusé des mesures en faveur de la protection de la jeunesse. Seuls le Parti socialiste, les Vert·e·s, Ensemble à Gauche et le POP ont voulu renvoyer la pétition au Conseil d’Etat.
Les Jeunes POP notent par ailleurs que plusieurs patrons d’entreprises formatrices ont assuré que tout se passait pour le mieux alors que les apprenti.e.s étaient, pour leur part, complètement absent.e.s du débat.
Le député PLR Guy Gaudard a annoncé que seuls 15 cas problématiques ont été dénoncés sur 20’000 apprentis. Il ajoute que les structures actuelles sont suffisantes et les apprenti.e.s peuvent déjà agir en cas de problème. “Notre expérience sur le terrain, en discutant devant les écoles professionnelles nous montre que ces problèmes sont beaucoup plus courants.” abonde Jordan Willemin, président des Jeunes POP Vaud. “Nous avons rencontré plusieurs dizaines de cas problématiques, comme des questions de sécurité au travail, d’heures supplémentaires ou d’apprenti.e.s qui n’étaient pratiquement pas formé.e.s mais uniquement considéré comme du personnel non qualifié. Et contrairement au Grand Conseil, la majorité des apprenti.e.s qui ne rencontre pas de problème est solidaire avec les autres puisque beaucoup ont signé la pétition.”
Les Jeunes POP regrettent également l’attitude du Conseil d’Etat qui dit laisser le libre choix au Grand Conseil, mais ne donne que des arguments à l’encontre de la pétition. “Le Conseil d’Etat refuse de voir le problème, on sentait Madame Amarelle sur la défensive, préférant laisser certain.e.s apprenti.e.s en difficulté plutôt que de se remettre en question. Une analyse de la situation, en impliquant les apprenti.e.s, aurait été un minimum. Nous avons vu sur le terrain que la situation n’est pas aussi bonne que décrite par la Conseillère d’Etat.” ajoute Gaël Vuillème, coordinateur de la campagne.
La jeunesse du Parti ouvrier et populaire entend maintenir la pression et continuer à mobiliser les apprenti.e.s pour la défense des intérêts de la jeunesse et des travailleuses et travailleurs. La lutte continue pour amener la voix des apprenti.e.s auprès des autorités du Canton de Vaud.
Retrouvez les rapports des la commission des pétitions ici.
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]]>Lorsqu’il s’agit de faire passer des réformes impopulaires, les autorités n’hésitent pas à mentir à la population pour faire avaler la pilule. Retour sur quelques votations marquantes de ces dix dernières années.
Les citoyens et citoyennes suisses sont appelés à se prononcer régulièrement sur de nombreux sujets. À chaque fois, les différents acteurs de la société débattent et offrent ainsi les arguments qui permettent à chaque personne de se positionner. Du moins en théorie, car souvent le manque de temps rend pratiquement impossible d’étudier le sujet dans les détails. Et la décision est prise en voyant des affiches ou sur quelques déclarations dans les médias. Mais est-ce que les autorités sont fiables pendant les votations ? Quelques exemples permettent d’en douter fortement.
Justice à deux vitesses
En 2008, le peuple accepte de justesse (50,5%) la deuxième réforme de l’imposition des entreprises (RIE 2). Elle propose de nombreux cadeaux aux grandes entreprises, notamment la défiscalisation des dividendes. Le Conseil fédéral, par la voix de Hans-Rudolf Merz (PLR), n’annonce alors que 80 millions de pertes fiscales (1). 10 ans plus tard, le bilan est tout autre. Ce sont près de 7 milliards de pertes selon le Conseil fédéral, sans compter les pertes chaque année pour l’AVS (2). À la suite de la votation, en raison du score serré, le Tribunal fédéral reconnaît que les informations fournies aux électeurs étaient incorrectes, mais ne demande pas de nouvelle votation, considérant qu’Hans-Rudolf Merz a agi «de bonne foi ». Cette décision montre une justice à deux vitesses où une erreur de quelques francs est bien plus durement sanctionnée quand elle est commise par un travailleur ou un demandeur de l’aide sociale.
Loi sur le travail en trompe-l’œil
Les Suisses sont appelés à se prononcer sur une révision de la loi sur le travail en 2013. Cette dernière permet aux stations-service de vendre l’ensemble de leur assortiment toute la nuit, alors que jusque-là seule la nourriture à emporter est autorisée. Les autorités disent clairement que ce changement ne va pas créer plus de travail de nuit. Christian Lüscher (PLR), à l’origine de la modification, s’y engage. Le peuple accepte la proposition, et quelques mois plus tard, le syndicat Syna dénonce l’explosion du nombre de shops ouvrant 24h/24 (3). Alors que le Conseil fédéral parle de 24 stations-service, ce sont au final une cinquantaine qui obtiennent les autorisations d’ouverture, détruisant ainsi toujours plus la vie sociale des travailleurs. Et M. Lüscher n’a jamais rien proposé pour rectifier la loi. Les élus peuvent s’engager comme ils le veulent, rien ne les oblige à tenir parole.
Assurance maladie, le temps de la combine
Face aux augmentations des primes d’assurance maladie chaque année, les électeurs suisses se prononcent sur une caisse maladie publique et sociale en 2007. Ils la rejettent à plus de 71% suite à une des campagnes les plus malhonnêtes qu’ait connu la Suisse. Pascal Couchepin (PLR), conseiller fédéral du département fédéral de l’intérieur, promet que les primes d’assurance maladie n’augmenteront pas de plus de 2% pour les deux prochaines années (4). La promesse est tenue, mais à quel prix ? En 2010, le verdict tombe, les primes d’assurance maladie augmentent de 8,6% au niveau fédéral avec de grandes disparités selon les cantons. Les années 2008 et 2009 les caisses ont puisé dans leurs réserves afin d’obtenir artificiellement une hausse plus modérée (5) et le rattrapage se fait les années suivantes. Cette combine sert à faire croire à une stabilisation des primes et que les problèmes rencontrés ne sont pas liés à la gestion de notre système de santé par le privé.
Au pays du grand mensonge sur l’AVS
L’un des sujets qui reviennent régulièrement en votation, c’est l’AVS. Cela fait longtemps que le Conseil fédéral veut une réforme qui diminue les rentes et fasse travailler les gens plus longtemps. Mais de manière générale, les travailleurs s’y opposent. Pour mettre la pression, le Conseil fédéral noircit la situation des retraites en décrivant le système proche de la faillite afin de faire accepter ses réformes. C’est notamment le cas pour la 11e révision de l’AVS rejetée en 2004 par le peuple. À cette époque, le Conseil fédéral annonce qu’en 2010, l’AVS entrera dans les chiffres rouges. Un grand mensonge, car cette année-là, l’assurance sociale affiche même un excédent de 44 milliards, soit une erreur de plusieurs dizaines de milliards6. Cela montre que le gouvernement suisse a sa feuille de route, celle des grandes entreprises et que son but n’est pas d’appliquer ce que veut le peuple, mais de le forcer à l’accepter.
L’impasse de la RFFA
Les mensonges de la part des politiciens traditionnels ne sont pas que des vieilles stratégies, puisque la droite et le PS y auront recours afin de forcer l’acceptation de la réforme fiscale et du financement de l’AVS (RFFA) en 2019. En effet, ils disent clairement sur leur site internet que ce projet de loi va « apporter une solution à ces deux dossiers importants (l’AVS et la fiscalité des entreprises) » (7). Mais pourtant, moins d’un an après, le Conseil fédéral propose une nouvelle réforme des retraites avec notamment une augmentation de l’âge de la retraite des femmes et de la TVA. Cela montre que la RFFA n’est pas une solution pour garantir les rentes AVS sur le long terme. Même si le Conseil fédéral dit que cette dernière ne suffit pas à régler le problème de l’AVS, il sous-entend que cela empêchera une augmentation de l’âge de la retraite des femmes. Une nouvelle fois, les citoyens votent sur des mensonges. Ce n’est pourtant pas une fatalité. Les jeunes de la grève du climat l’ont notamment compris. Ils ne souhaitent pas rester enfermés dans la politique institutionnelle, mais veulent reprendre les moyens de pressions qui ont fait la force de la classe ouvrière : les grèves et les manifestations. Comme Economiesuisse a ses entrées au Conseil fédéral, nous devons nous faire entendre par tous les moyens possibles, notamment par la rue.
Jordan Willemin
1 https://ssp-vpod.ch/campagnes/ campagnes-terminees/non-a-la-rie-iii/il-etaitune-fois-la-rie-ii/
4 https://www.letemps.ch/primes-maladiesortie-route
5 https://soziale-sicherheitchss.ch/fr/artikel/retour-statistique-sur-les20-ans-de-la-lamal/
6 https://ssp-vpod.ch/site/assets/files/0/08/ 124/ssp_13_web.pdf
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]]>Afin d’étendre le choix de cours offert aux étudiant·e·s, certaines universités suisses ont conclu entre elles des conventions de mobilité. L’université de Neuchâtel fait notamment partie de la convention Triangle Azur avec les universités de Lausanne et Genève et de la convention BENEFRI avec celles de Berne et Fribourg. Ces deux conventions permettent le remboursement en fin de semestre des déplacements effectués pour les cours.
Cela semble a priori offrir une plus-value en terme de formation, toutefois ces conventions possèdent des limitations qui à l’heure de la centralisation des études posent problème. En effet, le montant maximal pour la convention Triangle Azur est de 800 CHF par semestre et ne comprend pas le remboursement du demi-tarif. La convention BENEFRI n’est quant à elle pas plafonnée et un amortissement de 50.- sur le demi-tarif est offert dès 6 trajets.
Ces conventions ont été élaborées à l’origine pour qu’un·e étudiant·e puisse suivre un nombre restreint de cours à choix. Toutefois, certains cursus proposés à Neuchâtel se retrouvent aujourd’hui éclatés entre deux universités du fait du démantèlement de l’éducation Neuchâteloise. En conséquence, nombre d’étudiant·e·s suivent une grande partie de leur cursus dans une autre université. Par exemple, la géologie ayant été supprimée de Neuchâtel, les étudiant·e·s du Master en biogéosciences doivent depuis quelques années se rendre à Lausanne tandis que les étudiant·e·s du Bachelor en systèmes naturels doivent suivre la géologie à Fribourg s’ils/elles comptent poursuivre l’option hydrogéologie. Certains Masters ont directement été créés entre plusieurs universités, comme l’ethnomusicologie entre Neuchâtel et Genève.
Ces nouveaux cas de figure sont ainsi une charge financière non négligeable pour les étudiant·e·s. Premièrement, les deux conventions proposent le remboursement uniquement en fin de semestre. Cela implique que durant plusieurs mois, l’étudiant·e doit avancer le prix des billets voire d’un abonnement annuel, et parfois d’un AG, soit 2650 CHF. Deuxièmement, une partie de ces frais peuvent ne pas être couverts en fin de semestre. Par exemple, durant le premier semestre de biogéoscience, un·e étudiant·e neuchâtelois·e se retrouvera typiquement à devoir débourser l’importante somme de 1303,80 CHF. Il s’agit là uniquement du prix des city-tickets demi-tarif pour se rendre à l’université de Lausanne. Si on déduit les 800 CHF remboursés par la convention Triangle Azur et que l’on ajoute la moitié des 185 CHF d’un abonnement demi-tarif, c’est au final 596,30 CHF que l’étudiant·e devra débourser pour un semestre, sans compter le probable abonnement de bus dans son canton de domicile. Il s’agit là de frais plus importants que la taxe d’immatriculation semestrielle ! Il va sans dire que cela peut être rédhibitoire, en particulier pour des familles modestes.
En voulant faire des économies sur l’éducation en participant à la centralisation des études, le canton de Neuchâtel défavorise donc énormément ses étudiant·e·s, tant en matière de temps consacré aux déplacements que financièrement. On ajoutera à cela que dans le contexte actuel du mouvement pour le climat, les déplacements sont pointés du doigt. On a vu que pour certains cursus, l’étudiant·e n’a plus le choix ! Il est donc grand temps de stopper la politique de démantèlement de l’éducation neuchâteloise ainsi que de revoir le contenu des conventions de mobilité en permettant aux étudiant·e·s de toucher une avance en début de semestre et en supprimant le plafond de la convention Triangle Azur.
Nicolas Roeschli – membre des Jeunes POP Neuchâtel
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