L’article 3 femmes, 3 générations, 3 expériences de règles – Podcast (3/3: May-Christiane) est apparu en premier sur Jeunes POP.
]]>Bien qu’elles concernent plus de la moitié de la population, les règles restent aujourd’hui encore un sujet dont on peine à parler ouvertement.
Les Jeunes POP Neuchâtel, en marge de leur motion concernant les produits menstruels gratuits et dans le cadre de leur campagne « La santé avant le profit », donnent la parole à trois femmes de générations différentes pour témoigner de leur expérience sur la menstruation.
Dans ce dernier épisode Léa en parle avec May-Christiane, 78 ans, grand-maman de cinq petits enfants adultes aujourd’hui.
Quel rapport entretenir avec ses règles, de leur apparition à leur disparition ? Quelles difficultés pratiques et financières découlent du manque d’information et de partage autour de cette thématique ? Quelles évolutions constater et que reste-t-il à imaginer pour le futur ?
Si cette campagne ou le sujet vous intéresse, pour nous faire part de vos propres expériences ou tout simplement rejoindre les Jeunes POP, vous pouvez nous contacter à l’adresse neuchatel@jeunespop.ch.
Merci, et bonne écoute !
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]]>Bien qu’elles concernent plus de la moitié de la population, les règles restent aujourd’hui encore un sujet dont on peine à parler ouvertement.
Les Jeunes POP Neuchâtel, en marge de leur motion concernant les produits menstruels gratuits et dans le cadre de leur campagne « La santé avant le profit », donnent la parole à trois femmes de générations différentes pour témoigner de leur expérience sur la menstruation.
Dans cet épisode Léa en parle avec son amie Charlotte, 29 ans.
Quel rapport entretenir avec ses règles, de leur apparition à leur disparition ? Quelles difficultés pratiques et financières découlent du manque d’information et de partage autour de cette thématique ? Quelles évolutions constater et que reste-t-il à imaginer pour le futur ?
Si cette campagne ou le sujet vous intéresse, pour nous faire part de vos propres expériences ou tout simplement rejoindre les Jeunes POP, vous pouvez nous contacter à l’adresse neuchatel@jeunespop.ch.
Merci, et bonne écoute !
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]]>Bien qu’elles concernent plus de la moitié de la population, les règles restent aujourd’hui encore un sujet dont on peine à parler ouvertement.
Les Jeunes POP Neuchâtel, en marge de leur motion concernant les produits menstruels gratuits et dans le cadre de leur campagne « La santé avant le profit », donnent la parole à trois femmes de générations différentes pour témoigner de leur expérience sur la menstruation.
Dans ce premier épisode, Léa en parle avec sa maman, Sara.
Quel rapport entretenir avec ses règles, de leur apparition à leur disparition ? Quelles difficultés pratiques et financières découlent du manque d’information et de partage autour de cette thématique ? Quelles évolutions constater et que reste-t-il à imaginer pour le futur ?
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Les Jeunes POP Neuchâtel ont participé à l’action 72 heures! Le but était de réalisé un projet en 72h.
Nous avons recueilli les propos de trois apprentis!
C’est à ce moment là que je commençais à avoir des montées de stress que j’avais jamais eues avant.
J’ai fait une demande pour mes difficultés médicales, mais ça n’a pas été pris en compte.
Si tu es motivé-e toi aussi à témoigner, n’hésite pas à nous contacter sur facebook ou sur notre site.
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]]>L’article Pour un féminisme révolutionnaire, populaire et anti-capitaliste est apparu en premier sur Jeunes POP.
]]>Inégalités salariales, métiers “féminins” dévalorisés, violences et harcèlements, répartitions des tâches ménagères inégales, sous-représentation féminine dans les postes à responsabilité mais surreprésentation dans les secteurs précaires du salariat… La situation actuelle est révoltante, d’autant plus que l’égalité entre hommes et femmes est inscrite dans la Constitution fédérale depuis 1981!
Concrètement, les femmes gagnent 20% de moins que les hommes et dans 40% des cas, cette situation est inexpliquée et uniquement induite par la discrimination de genre. Aujourd’hui, c’est encore principalement les femmes qui assument les tâches ménagères et qui réduisent leur temps de travail pour s’occuper des enfants. Les femmes sont très représentées dans les professions à petit revenus notamment dans la santé mais elles ne sont que 6% à étudier dans les domaines de l’ingénierie et de la technique… tout des chiffres qui nous poussent à s’interroger sur le long chemin qu’il nous reste jusqu’à l’égalité et sur les raisons de ces discriminations.
Car qu’est-ce qui justifie ces inégalités? Rien si ce n’est un système qui ne se maintient que par l’exploitation, le profit, la division et la diminution des investissements dans le secteur public et des impôts des plus riches.
Fred Hampton, activiste, des Blacks Panther, disait “On ne combat pas le feu avec le feu. On combat le feu avec de l’eau. Nous allons combattre le racisme avec la solidarité. Nous n’allons pas combattre le capitalisme avec du capitalisme noir. Nous allons combattre le capitalisme avec du Socialisme.” De la même manière, les Jeunes POP ne veulent pas remplacer le capitalisme “masculin” par un capitalisme “féminin” étant donné que dans les deux cas, l’exploitation des travailleuses et travailleurs et la destruction de l’environnement persisteront.
Pour supprimer réellement les inégalités il est donc nécessaire de changer de système. Dans l’immédiat, les Jeunes POP se battent pour
Travailleuses et travailleurs de tous les genres, unissez-vous
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]]>Dans nos sociétés capitalistes, l’inégalité économique que subissent les femmes en comparaison des hommes n’est plus à démontrer : retraites moins élevées, inégalité salariale, frein à l’embauche, plafond de verre dans l’évolution de la carrière professionnelle, précarité des femmes seules avec enfants, emplois à très basses rémunérations occupés majoritairement par des femmes… La liste est longue.
L’assignation des femmes à des rôles spécifiques au sein de la sphère familiale, et à une place de second plan dans la sphère productive, est un symptôme saillant que l’on retrouve dans toutes les sociétés de classes. Une caractéristique particulière du système capitaliste est la conception des individus, hommes et femmes, comme des forces de travail : de la même manière que des marchandises, les travailleurs et travailleuses sont échangeables sur un marché – le marché de l’emploi –, et se voient conférer une valeur d’usage et d’échange permettant à l’employeur de créer de la valeur, et in fine, d’en extraire la plus-value. Comme l’expliquait déjà Marx, l’exploitation de la force de travail dépend en grande partie de la « disponibilité » des individus sur le marché de l’emploi. Ainsi, aux yeux des employeurs, en comparaison des forces de travail masculines, la particularité des femmes est de présenter une disponibilité réduite en raison de leur maternité potentielle. Dans le cadre du système capitaliste, la maternité potentielle ou réelle des femmes au cours de leur vie est loin d’être un détail biologique anodin : c’est autour de cette distinction que s’articulent les structures genrées de l’exploitation (notamment l’inégalité salariale) et l’idéologie qui les légitime.
Cette idéologie, véhiculée à tous les niveaux de l’entreprise et à tous les niveaux de la société, prétend que, ayant à pourvoir aux besoins d’une famille, les hommes quitteraient leur emploi s’ils ne pouvaient évoluer professionnellement, alors que beaucoup de femmes ne viendraient chercher qu’un salaire d’appoint en se présentant sur le marché de l’emploi. Autrement dit, aux yeux de l’employeur, les femmes manquent d’ambition et sont susceptibles de se satisfaire de perspectives réduites de carrière parce qu’elles sont supposées vivre en couple avec un homme pourvoyeur principal de ressources, qui, lui, doit avoir des perspectives d’évolution. De la même manière, l’idéologie de la « disponibilité totale » des hommes pour l’activité professionnelle agit comme un critère discriminatoire de promotion et de salaire plus élevé. Indépendamment de ce que les hommes font réellement dans la sphère domestique (pères « participatifs » ou « absents », célibataires), ils sont pensés a priori comme « disponibles » pour l’employeur. De la même manière, indépendamment de ce que les femmes font réellement dans la sphère domestique et productive, elles sont pensées comme a priori « moins disponibles ».
Cette conception du travail des femmes comme « salaire d’appoint » impacte considérablement la structure de l’emploi : En Suisse, la part d’emplois à temps partiel des femmes est la plus haute parmi les pays de l’OCDE, juste après les Pays-Bas : 44,6 % des femmes travaillent à temps partiel, contre 11,2 % des hommes . L’emploi à temps partiel des femmes, souvent synonyme de précarité économique, est largement renforcé par un certain nombre de politiques publiques : les résultats d’une enquête montrent clairement à quel point les dispositifs fiscaux et les politiques de tarification des crèches se combinent pour créer un effet incitatif puissant à l’activité à temps partiel des femmes, notamment en présence de deux enfants ou plus.
Partant de ces constats, faudrait-il donc se contenter de prôner l’égalité salariale entre hommes et femmes, imaginer des dispositifs incitatifs à l’emploi à plein temps des femmes, ou encore encourager les employeurs à embaucher des femmes pour des postes à responsabilité ? Non, tout cela n’est pas suffisant. Les femmes ne devraient pas avoir pour seules ambitions de devenir des « exploitées comme les autres ». À court terme, nous pouvons évidemment lutter pour tempérer les symptômes de l’exploitation des femmes ; en ce sens, les différents mouvements se mobilisant contre le refus de l’application de l’égalité salariale, ainsi que l’appel à une grève féministe nationale, sont parfaitement encourageants. Mais ne perdons pas de vue qu’à long terme, l’émancipation complète des travailleuses, comme des travailleurs, devra nécessairement passer par l’abolition du système de production capitaliste : ce n’est que lorsque les travailleuses et travailleurs prendront le contrôle démocratique des moyens de production que les travailleurs cesseront d’être considérés comme une main-d’œuvre exploitable à l’envi, et que les travailleuses cesseront d’être considérées comme une main-d’œuvre de seconde zone aux ambitions limitées.
1. OCDE, Taux d’emploi à temps partiel, 2017. https://data.oecd.org/fr/emp/taux-d-emploi-a-temps-partiel.htm
2. Bütler, M. (2010), « Quand le travail coûte plus qu’il ne rapporte. Etude sur l’impact de la fiscalité et des frais de crèche sur l’activité professionnelle des femmes en Suisse romande », egalite.ch, Conférence romande pour l’égalité.
Article paru dans Résistance, journal du POP Vaud
Anaïs Timofte – membre des Jeunes POP Vaud
L’article Égalité entre hommes et femmes: le nécessaire dépassement du capitalisme est apparu en premier sur Jeunes POP.
]]>Photo: William Murphy (CC BY-SA 2.0)
Les Irlandaises et les Irlandais viennent de se prononcer pour la légalisation de l’avortement. 66% de citoyen.n.es ont voté pour supprimer le 8ème amendement qui interdisait l’avortement dans la constitution irlandaise. Il est intéressant de voir comment un tel résultat a été possible dans un pays historiquement marqué par l’influence de l’Église et comment la lutte pour le droit à l’avortement peut inspirer nos combats aussi en Suisse.
Ce que je vais écrire dans cet article ressort de mon expérience. J’ai en effet vécu un an en Irlande en échange universitaire. Pour se remettre dans le contexte je vous dirais que l’avortement était totalement interdit depuis 1983. En 2013, la loi est un peu assouplie en autorisant l’avortement en cas de danger pour la vie de la mère. Cette situation force les femmes à aller en Grande-Bretagne pour avorter ou à le faire de manière clandestine, ce qui les met fortement en danger.
Dans ce contexte de nombreuses actions étaient menées pour supprimer le 8ème amendement. Des manifestations étaient régulièrement organisées et rassemblaient des milliers de personnes, de nombreuses femmes demandant de pouvoir librement disposer de leur corps mais aussi de nombreux hommes étaient présents par solidarité. Le combat ne se menait pas que dans les manifestations mais aussi dans des actions de tous les jours. On pouvait voir de nombreuses personnes porter des pulls noirs avec inscrit dessus « repeal » qui signifie abroger (donc pour demander l’abrogation du 8ème amendement). Il n’était donc pas rare de croiser des gens dans la rue ou à l’université montrant leur opinion de cette manière.
J’ai pu aussi voir des luttes dans de nombreuses associations dans mon université (UCD). Cela a poussé l’UCDSU, association représentante des étudiant.e.s à organiser un vote afin de savoir si elle devait se prononcer pour le droit à l’avortement. Le débat a mobilisé le monde étudiant et le soutien au droit à l’avortement l’a emporté. L’UCDSU a donc officiellement soutenu l’abrogation du 8ème amendement. Cela montre qu’avant de conquérir la victoire au niveau national il y en a eu de nombreuses à des niveaux plus locaux. Ces victoires permettent non seulement d’amener un rapport de force mais aussi de convaincre de plus en plus de gens. En effet findphonebase.ca , tous les débats et actions menés à UCD ont fait que de plus en plus d’étudiants ont soutenu une dépénalisation de l’avortement.
L’Irlande a voté le 25 mai sur la question. Le référendum n’aurait jamais eu lieu sans toute cette mobilisation citoyenne. Le fait que la grande majorité du monde politique soutenait finalement la légalisation de l’avortement ne sort pas de nulle part. C’est bien un rapport de force en faveur des femmes qui a permis cela. Plusieurs partis politiques ne soutenaient pas l’avortement il y a quelques années, ils ont dû changer d’opinion pour ne pas se retrouver en décalage avec la population. Les gens ont la capacité d’influencer les votes au parlement par des mobilisations et manifestations.
Que peut-on retenir de cette situation pour la Suisse ? Premièrement, on peut voir que le vote sur un sujet n’est pas la méthode d’action principale mais plus un achèvement d’une lutte de longue haleine. Sans toutes ces mobilisations en Irlande un oui ne serait jamais sorti des urnes aujourd’hui. Donc il faut aussi qu’on sorte du schéma de penser qu’on doit régler tous nos problèmes par une initiative populaire ou un référendum. On doit mener la lutte sur le terrain. Il est aussi intéressant de voir qu’un combat national est avant tout gagné localement avec des communes et dans des organisations qui se prononcent en faveur du changement voulu. On peut par exemple voir cela avec les accords CETA et TTIP (accords de libre-échange avec le Canada, respectivement les États-Unis) et les nombreuses communes qui se sont prononcées zone hors CETA/TTIP. Ces contestations n’ont peut-être pas de grandes valeurs juridiques mais cela montre l’opposition et renforce le rapport de force.
Un autre point important est de voir les citoyen.ne.s s’approprier le combat. Le fait de montrer qu’on désire ce changement, par exemple en portant un certain pull, fait avancer le débat. Et de nouveau, cela montre que non, tout ne va pas bien, qu’il y a un besoin de changement.
Le dernier point que je retiens, c’est que pour gagner le combat sur l’avortement, un droit fondamental pour les femmes, il y avait des femmes mais aussi des hommes. Peu importe quel est notre combat il faudra l’ensemble des travailleur.se.s pour le mener. Il faut donc aussi penser à parler à d’autres catégories de population que celles directement concernées. Ce n’est qu’ensemble qu’on est fort et qu’on peut gagner face à ceux qui veulent nous diviser pour mieux régner.
Jordan Willemin – Comité de section des Jeunes POP Vaud
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]]>C’est l’histoire d’une Suisse au bord de la guerre civile https://findphonebase.ca , c’est la preuve que les conquêtes sociales s’obtiennent par la lutte et par l’unité des travailleurs suisses !
« En novembre 1918, 250 000 travailleurs de toute la Suisse sont descendus dans les rues pour demander des conditions de travail justes pour tous. L’élite politique d’alors prend peur et mobilise l’armée pour réprimer la grève générale. Ce traumatisme social a profondément influencé le monde du travail et la culture politique suisse ».
Dossier RTS : http://pages.rts.ch/docs/histoire-vivante/a-voir/9332117-histoire-vivante.html
Source : Histoire vivante du 25 mars – RTS Deux
URL : https://www.rts.ch/play/tv/histoire-vivante/video/la-greve-generale-de-1918-la-suisse-au-bord-de-la-guerre-civile?id=9424433
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