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Les Jeunes POP Suisse défendent les intérêts des hommes et femmes du travail qui produisent la richesse de ce pays ! Rejoins les jeunes salarié.e.s, ouvrier.ère.s, apprenti.e.s, étudiant.e.s, chômeur.euse.s qui veulent de la justice sociale et une protection de l’environnement !

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LE PROGRAMME POLITIQUE DU POP-PST

Comme la richesse sociale est fondée sur le travail, celui-ci est pour nous un droit fondamental pour tous les êtres humains. Chaque travail est important et a la même valeur. Nous voulons supprimer l’exploitation de l’homme pas l’homme.
Le PST défend l’instauration d’un nouveau Code du Travail, avec notamment l’institution d’un Tribunal du Travail.

Concrètement, nous revendiquons :

  • l’application de l’égalité entre les salaires des hommes et des femmes ;
  • l’introduction d’un salaire décent d’au minimum 4000 francs par mois (22 francs de l’heure) et d’un salaire minimum pour les apprenti-e-s ;
  • l’introduction d’un salaire maximum ;
  • l’introduction de la semaine de 35 heures, sans réduction de salaire et avec engagement de personnel ;
  • aucune déréglementation des horaires des magasins. Une harmonisation à l’échelle nationale peut se faire seulement à condition de limiter les ouvertures des magasins pour un maximum de 11 heures par jour ;
  • l’abolition de la précarité, c’est-à-dire l’établissement d’une véritable protection contre le licenciement pour toutes et tous, le droit à la réintégration et l’interdiction du travail intérimaire, du travail sur appel et du salaire au mérite ;
  • le renforcement de la protection de la santé et de la sécurité au travail, notamment en renforçant les contrôles sans préavis et les sanctions vis-à-vis des entrepreneurs et entrepreneuses ;
  • l’obtention du droit de se réunir en assemblée du personnel pendant le temps de travail, d’élire des délégués syndicaux d’entreprise et le droit de grève étendu.

Et nous ne renoncerons pas…
avant que, dans la société socialiste, le travail ne serve plus à enrichir un petit nombre par l’exploitation des êtres humains et de la nature, mais à assurer le bien-être de toutes et de tous.

Les décisions en matière d’agriculture et d’alimentation sont déterminées en grande partie par des accords commerciaux multi- ou bilatéraux. Nous voulons que les paysan-ne-s et la population suisse soient en mesure de décider souverainement du type d’aliments qu’ils et elles veulent consommer.

Concrètement, nous revendiquons :

  • une agriculture paysanne diversifiée et nourricière qui tienne compte de nos ressources naturelles notamment du sol, protège nos semences et renonce aux OGM.
  • une aide de l’État aux petits paysan-ne-s pour qu’ils puissent payer leurs employé-e-s au moins 4’000 francs par mois pour 160 heures de travail ;
  • une production agricole qui puisse viser à la souveraineté alimentaire, en fixant les prix pour que tous les paysan-ne-s puissent vivre dignement et en augmentant les protections pour les denrées indigènes ;
  • des standards de production définis selon les exigences des consommateurs et consommatrices et des producteurs et productrices et aucunement par les dirigeant de l’UE. Par conséquent, nous voulons que la Suisse abandonne le principe du Cassis de Dijon ;
  • un accès à une alimentation saine et suffisante pour toutes et tous.

Et nous ne renoncerons pas…
jusqu’à ce que, dans la société socialiste, l’agriculture soit en harmonie avec la nature et la population locale.

La répartition inégale de la richesse est le signe le plus apparent du capitalisme. Un petit nombre possède la plus grande partie, beaucoup n’ont presque rien. Le monde a la tête en bas. Nous l’aiderons à se remettre sur les pieds.
Concrètement, nous revendiquons :

  • l’augmentation de l’impôt sur les bénéfices des sociétés de capitaux ;
  • l’augmentation de l’impôt sur le capital des sociétés de capitaux ;
  • une importante augmentation de l’impôt sur les gains immobiliers ;
  • l’introduction d’un impôt sur les transactions financières ;
  • l’introduction d’un impôt fédéral sur les successions ;
  • l’harmonisation des taux d’imposition des communes et des cantons ;
  • la nationalisation et le contrôle démocratique, dans un premier temps, des banques et des compagnies d’assurance ;
  • une hausse des impôts sur les grosses fortunes.

Et nous ne renoncerons pas…
avant que, dans la société socialiste, les riches ne soient plus riches et les pauvres ne soient plus pauvres !

Les rentes et les assurances sociales ne sont pas une aumône, mais un droit garanti par la Constitution. La santé n’est pas un bien de luxe que seule une minorité peut s’offrir.

Concrètement, nous revendiquons :

  • l’arrêt immédiat du démantèlement des assurances sociales et la nationalisation de tout le système de sécurité sociale pour le mettre sous contrôle démocratique ;
  • une santé publique, gratuite et de proximité ;
  • l’intégration du 2e pilier (caisses de pension) dans le premier (AVS) et ainsi l’introduction de retraites populaires, de même qu’une facilitation de la retraite anticipée pour les métiers pénibles ;
  • des crèches et garderies gratuites ;
  • un congé parental d’une année, partagé entre les deux parents avec garantie de salaire et de retour à l’emploi ;
  • l’instauration d’une assurance de soins dentaires.

et nous ne renoncerons pas…
avant que, dans la société socialiste, tous les êtres humains vivent dans la dignité et que l’inquiétude quant aux soins pour ses proches prenne fin.

Les logements existent pour y habiter et non pour augmenter énormément les profits des propriétaires immobiliers. Le logement à un prix abordable est un droit fondamental et la qualité du logement, étroitement liée à celle de la vie et de la santé, doit être garantie.
Concrètement, nous revendiquons :

  • la fin des expulsions ;
  • le contrôle des loyers par l’État avec obligation de créer un nombre suffisant de logement à loyer modéré ;
  • l’interdiction de la spéculation sur les logements et les terrains ;
  • un droit général de préemption à la valeur officielle pour les communes et les coopératives d’habitation lors de ventes d’immeubles et de terrains à bâtir ;
  • la nationalisation et le contrôle démocratique de la propriété foncière ;
  • la création de logements pour les étudiant-e-s et apprenti-e-s.

Et nous ne renoncerons pas…
avant que, dans la société socialiste, le droit de disposer des terres ne soit transformé en simple droit d’utilisation.

Nous vivons dans la dictature des banques et des multinationales. La plupart des gens n’ont rien à dire. Des changements radicaux sont nécessaires. Les décisions économiques doivent également être prises de manière démocratique.
Concrètement, nous revendiquons :

  • l’indépendance des autorités suisses face aux instances supranationales comme l’UE et l’OTAN ;
  • le maintien de la Suisse dans la CEDH ;
  • la fin des négociations sur les accords de libre-échange, entre autre TiSA ;
  • le maintien de la Suisse hors de l’Union européenne néolibérale et impérialiste ;
  • une renégociation de tous les accords bilatéraux avec l’UE, afin qu’ils soient dans l’intérêt des classes populaires et non pas dans ceux de la place financière et des grand-e-s industriel-le-s ;
  • la protection des lanceurs et lanceuses d’alerte.

Et nous ne renoncerons pas…
avant que la démocratie socialiste règne, et que la démocratie ne soit plus le privilège de quelques-un-e-s qui ont beaucoup d’argent.

Les causes des problèmes environnementaux sont la recherche du plus grand profit le plus vite possible, ainsi que l’exploitation sans égard pour la nature, sous les ordres du grand capital. Un environnement sain est un bien appartenant à tous les êtres humains et doit donc est conservé.
Concrètement, nous revendiquons :

  • pas de privatisation de ressources vitales comme l’eau et l’électricité ;
  • la sortie immédiate du nucléaire et la socialisation et le contrôle démocratique du secteur de l’énergie ;
  • des investissements de l’État dans les projets de recherches sur les énergies renouvelables ;
  • les accords énergétiques avec l’UE doivent garantir une collaboration pour la distribution écologique de l’énergie en Europe ;
  • l’utilisation gratuite des transports publics locaux pour toutes et tous ;
  • un encouragement au transport sur voie de chemin de fer, plutôt que sur la route ;
  • un contingentement du trafic commercial aux capacités écologiques et aux infrastructures existantes. En aucun cas, nous n’acceptons un nouveau tunnel au Gothard ;
  • une diminution drastique de l’emploi de pesticides.

Et nous ne renoncerons pas…
avant que, dans la société socialiste, l’économie planifiée ait assuré une juste répartition des biens et des ressources naturelles.

Les institutions de formation sont le reflet de la société. On a tendance à enseigner ce qui sert à l’économie. Cela contraste avec une éducation émancipatrice qui nous permettrait de surmonter l’exploitation et la domination de classe.
Concrètement, nous revendiquons :

  • un soutien financier accru de l’État pour les institutions publiques de formation ;
  • lune aide ciblée pour les enfants et les familles des travailleuses et travailleurs et des migrant-e-s ;
  • l’interdiction de l’influence de l’économie privée sur le contenu de la recherche et de l’enseignement ;
  • une formation gratuite pour toutes et tous de l’école enfantine à la fin des études supérieures ;
  • un minimum de deux jours d’école par semaine pour les apprenti-e-s ;
  • l’introduction d’une formation politique à tous les niveaux de l’enseignement ;
  • l’éducation sexuelle dès les classes primaires ;
  • garantir l’octroi facilité d’une bourse d’étude pour les étudiant-e-s et les apprenti-e-s ;
  • une augmentation du nombre de places d’apprentissage ;
  • plus de droits pour les apprenti-e-s et une meilleure protection de ceux- et celles-ci ;
  • une augmentation du corps enseignant pour les écoles primaires et secondaires ;
  • une prévention active dans les écoles contre l’alcool, la drogue et le tabac ;
  • une école laïque.

et nous ne renoncerons pas…
avant que, dans la société socialiste, la formation ne soit plus au service des intérêts économiques, mais serve à la formation de la personnalité et de la société.

La solidarité internationale est une valeur fondamentale du Parti du Travail. Nous voulons une Suisse qui s’engage pour que le fossé entre riches et pauvres à l’échelle mondiale s’amenuise, ainsi que pour la paix au lieu de la guerre.
Concrètement, nous revendiquons :

  • la fin de toute collaboration de l’armée suisse avec notamment les armées de l’OTAN, d’Israël et des monarchies du Golfe persique. L’armée suisse doit retirer immédiatement tous ses soldats de l’étranger, notamment du Kosovo ;
  • la fin de la participation de la Suisse aux projets de police et d’armée européenne ;
  • le soutien aux mouvements démocratiques dans les pays du tiers monde ;
  • des relations commerciales équitables avec les pays en développement et les pays émergents ;
  • une coopération au développement à hauteur d’au moins 1% du produit national brut
  • l’interdiction de la spéculation sur les matières premières ;
  • la reconnaissance de l’État palestinien par la Suisse ;
  • la fin du blocus économique contre Cuba ;
  • la condamnation des multinationales ayant un siège en Suisse et ne respectant pas les droits humains à l’étranger.

Et nous ne renoncerons pas…
avant que, dans la société socialiste le risque de guerre soit banni et qu’il y ait une solidarité réelle avec les peuples opprimés.

Le sexisme est l’oppression qui hiérarchise les sexes en créant des classes distinctes, une classe sexuelle productrice et une classe sexuelle reproductrice, exploitées de façon différente. Ce modèle est imposé à chacune et chacun, et tout écart est réprimé socialement et légalement.
Concrètement, nous revendiquons :

  • le droit pour chacune et chacun à disposer de son propre corps, en garantissant notamment l’accès à la contraception et à l’interruption de grossesse ;
  • la protection contre les violences et les discriminations basées sur le sexe, l’orientation sexuelle et l’identité de genre ;
  • la fin des discriminations légales des couples et des parents homosexuels ;
  • la fin de la psychiatrisation des transidentités et la reconnaissance légale du genre vécu sans stérilisation forcée ;
  • le droit à l’autodétermination du genre pour les personnes intersexes et transsexuelles et l’accès à un traitement médical si désiré ;
  • instauration du mariage pour tous et toutes.

Et nous ne renoncerons pas…
avant que, dans la société socialiste, le sexisme, l’homophobie et la transphobie ne soit plus que le souvenir d’un lointain passé.

Le racisme contribue au maintien du pouvoir. Les boucs émissaires servent à diviser les travailleuses et les travailleurs et à détourner la population des vrais problèmes.
Concrètement, nous revendiquons :

  • le droit de vote et d’éligibilité pour toutes les personnes vivant en Suisse ;
  • le passeport suisse pour toutes les personnes nées en Suisse ;
  • la légalisation des sans-papiers, car personne n’est illégal ;
  • un véritable droit d’asile, fondé sur des principes de sincère solidarité entre les peuples, ce qui implique une sortie des traités de Schengen et Dublin
    une Suisse ouverte pour les réfugié-e-s et des lieux d’accueil adéquats pour les migrant-e-s ;
  • une libre circulation des personnes en provenance du monde entier, et pas seulement des pays européens comme le veut l’UE ;
    le droit à un travail pour toute personne vivant en Suisse.

Et nous ne renoncerons pas…
avant que, dans la société socialiste, le racisme et la xénophobie ne soient plus que le souvenir d’un sombre passé.

Dans une société de classe, la politique culturelle a aussi un caractère de classe. A cela, il faut opposer une culture démocratique.
Concrètement, nous revendiquons :

  • l’accès gratuit à l’enseignement de la musique, de la danse, de la peinture et des activités artistiques en général ;
  • une répartition plus équitable du soutien public à la culture ;
  • un encouragement plus important pour les jeunes artistes par l’offre de formation adaptées ;
  • la création d’espaces culturels autogérés ;
  • un soutien accru de l’État aux manifestations culturelles ;
  • une garantie de l’accès à la culture pour toutes et tous.

Et nous ne renoncerons pas…
avant que, dans la société socialiste, l’art et la culture ne soient devenus des moyens d’épanouissement de réflexion sur le développement social.

LA VOIX DES JEUNES POP

Je suis membre des Jeunes POP car nous devons identifier les besoin de la classe des travilleuse.eur.s et d’y répondre de manière moderne. De plus, la classe capitaliste cherche à dissimuler la crise, qu’elle a elle-même provoquée, par la mondialisation, le chaos, l’exploitation, le sexisme et le conservatisme toujours plus fort.

Deniz
assistante en soins et santé communautaire. 21 ans. Membre des Jeunes POP Bâle

J’ai rejoint les Jeunes POP car ils défendent mes convictions les plus profondes, la justice et la solidarité, et rassemble des gens de tous les horizons, travailleuses/eurs, étudiant-e-s et apprenti-e-s, retraité-e-s, migrant-e-s.

Luca
Apprenti employé de commerce. 18 ans adhésion en 2015. Membre des Jeunes POP Vaud

Le monde que je vois me déplaît. Quand productivité et individualisme prennent le pas sur la solidarité et la considération de l’autre en tant qu’humain, je me prends à rêver d’un avenir meilleur. Si j’ai rejoint la politique, c’est parce que nous pouvons le façonner plutôt que le subir. Si j’ai rejoint les Jeunes POP, c’est parce qu’ils croient encore en la possibilité de changer le monde !

Inès
Étudiante en espagnol et sciences des religions. 20 ans. Membre des Jeunes POP Fribourg

Je peux expliquer pourquoi je suis membre des Jeunes POP en une phrase: Je me considère communiste et je consacre ma vie au drapeau rouge.

Nils
Assistant socio-éducatif. 21 ans. Membre des Jeunes POP Zurich

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